Défi : Le centre de revalidation de l’utérus souhaite fournir des soins plus spécialisés aux femmes victimes d’anomalies utérines.

Solution : Les systèmes d’échographie de haute technologie comme le HERA I10 aident à poser le bon diagnostic et à donner de meilleurs soins médicaux à plus de femmes.

« Un bon diagnostic est une première étape importante pour aider les patientes. Mais pour le poser, nous avons, entre autres, besoin de systèmes d’échographie très précis pour mieux examiner la circulation sanguine dans l’utérus », explique le professeur Judith Huirne, fondatrice du centre de revalidation utérine de l’Amsterdam UMC. Le centre joue un rôle de pionnier dans la prise en charge spécialisée des femmes présentant des anomalies utérines, telles que les gonflements bénins (fibromes) et les cicatrices après une césarienne (niches). « Cette spécialisation est très importante, en particulier pour les femmes qui ont le désir d’avoir des enfants dans le futur ».

L’équipe du professeur Huirne souhaite développer des techniques et des technologies qui aideront les gynécologues à poser plus rapidement le bon diagnostic et à définir le traitement le plus approprié. Samsung lui apporte son total soutien.

Le professeur Huirne a fondé le centre de revalidation de l’utérus en 2016. « J’ai remarqué que l’offre de soins spécialisés pour les femmes souffrant d’anomalies utérines n’était pas suffisamment étoffée. J’y ai vu un problème, surtout pour les femmes désireuses d’avoir des enfants. Si elles ne sont pas prises en charge correctement ou si elles sont traitées trop tard, elles courent le risque de ne plus pouvoir concevoir. »

« Nous sommes notamment spécialisés dans le traitement des fibromes, des niches et de l’adénomyose. Dans le cas de l’adénomyose, le tissu endométrial se développe sur la paroi de l’utérus, ce qui entraîne des menstruations douloureuses et abondantes. Avec le temps, cette affection entraîne également des problèmes de fertilité. Il est donc important de détecter l’adénomyose le plus tôt possible, afin d’améliorer les chances de grossesse à long terme. »

Pour le professeur Huirne, les soins aux patientes passent avant tout. « Nous mettons les femmes qui viennent nous voir à l’aise. Elles savent que nous allons les écouter et les aider de toutes les manières possibles. »

Au centre de revalidation de l’utérus, l’équipe multidisciplinaire s’engage dans la recherche scientifique et l’innovation pour optimiser les soins aux patientes. « Plus nos médecins voient de patientes, plus ils acquièrent l’expertise nécessaire face à des affections complexes ou plus rares. Mais pour poser le bon diagnostic, nous avons aussi besoin d’un équipement approprié. »

Les 14 salles de consultation du centre de revalidation de l’utérus sont équipées d’un système d’échographie de Samsung, dont le HERA I10 : un système d’échographie en 3D à haute résolution, avec fauteuil intégré.

« Avec le nouvel équipement, nous pouvons examiner l’utérus et les ovaires en profondeur. L’application 3D permet, entre autres, de mieux localiser et visualiser les défauts congénitaux. Cela nous aide à établir un plan de traitement adéquat. Et nous pouvons mieux estimer à l’avance le déroulement d’une intervention. Y a-t-il des adhérences ? Quelle est l’approche la plus appropriée ? Autant de questions auxquelles l’échographie détaillée offre des réponses précises. »

« Chaque salle de consultation est équipée d’un système échographique du même fournisseur. Nos gynécologues travaillent donc avec les mêmes configurations partout, ce qui favorise la facilité d’utilisation et la qualité. Comme les gynécologues qui procèdent à l’examen effectuent également les interventions, ils peuvent immédiatement confronter leurs conclusions à la réalité. Et ils font de meilleurs diagnostics, jour après jour. »

La valeur ajoutée de l’échographe HERA I10  ? « Les échographies 3D en haute résolution sont de meilleure qualité. L’appareil offre également la possibilité d’étudier les micro-vaisseaux, ce qui nous permet notamment de prédire quel myome va se développer et quand un traitement est nécessaire. Le système a aussi l’option pour l’échographie avec renforcement de contraste. »

L’échographie avec renforcement de contraste est déjà utilisée dans divers domaines lors des échographies, mais est relativement récente en gynécologie. Dans le cadre de tels examens, le médecin injecte de minuscules bulles remplies de gaz, ce qui améliore la visibilité des petits vaisseaux sanguins et permet au médecin de mieux évaluer la circulation sanguine dans les différents organes.

« Nous pensons que cette technique sera très utile pour le diagnostic de l’adénomyose. Mais aussi pour distinguer les fibromes bénins des sarcomes malins.  »

Le centre de revalidation de l’utérus, en collaboration avec la TU Eindhoven, l’Erasmus Universiteit, Bracco et Samsung, a récemment reçu une subvention de TTW-NWO pour affiner la technique de l’échographie avec renforcement de contraste pour la recherche gynécologique.

« Globalement, la plupart des systèmes d’échographie sont encore axés sur l’obstétrique et moins sur les soins gynécologiques. En collaboration avec Samsung, nous ouvrons la porte à de nouvelles possibilités en gynécologie. »

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